Mise à jour sur le texte racine du second des sept points de la posture de Vairocana.
Seule sur sa petite estrade, la vieille au visage verdâtre articule avec difficultés. Sa voix est aigrelette mais son regard pétille de malice. Son corps, bien que chétif, a conservé bonne mémoire et sait raconter la magnificente jeunesse de celle ...Lire la suite | commentaire
La première fois que -furieusement- s'est réveillé en moi l'énergie de Kundalini, malgré une posture de qualité très médiocre, tous mes corps se sont arc-boutés, redressés, nettoyés... et le maintien de chaque membre, chaque muscle, organe, est soudain devenu parfait, onctueux et lumineux. C'était le mûdra de Vairocana, la posture initiale et courante de méditation. Depuis ce jour, j'ai une profonde confiance dans les dires insistants des yogi anciens et des maîtres au c'ur aimant.
La raison en est simple : toutes les acrobaties que nous apprenons ont été transmises par eux, non-pas sur des bases conceptuelles, mais en tant que manifestations corporelles de leurs propres changements intérieurs, qui de toute évidence sont communs à l'humanité (une fois débarrassés de leurs exotismes). Chaque geste (mûdra), posture (asana), etc est une préfiguration de ce qui va se passer au moment où la roche de nos aliénations va s'effriter, s'attendrir ou même se dissoudre. Le maintien et la correction de la posture est comme un aspirateur de l'état lumineux et bienheureux de la genèse de notre propre courant de conscience. C'est pourquoi, la posture correcte doit être envisagée au-delà de toute morale, au-delà de l'héroïsme, et seulement en tant qu'anticipation de l'émergence de la Clarté Fondamentale.
Lorsqu'on pose une éponge sèche sur un sol humide, elle se gorge d'eau. C'est le principe de l'entraînement. Nous avons l'eau (le geste) et l'éponge (soi-même). D'instant en instant,...
Mise à jour sur le texte racine du premier des sept points de la posture de Vairocana.