Ca ressemble au début de la fin pour le mirage de la musique disponible à la fois gratuitement et légalement sur Internet. Sauf à imposer une licence globale ou à abandonner tout espoir de rentabilité, un tel dessein ressemble plus à une chimère destinée à rassurer temporairement les maisons de disques qu'à un modèle économique viable. Dès l'accord en 2006 avec SpiralFrog aux Etats-Unis, le premier du genre, il nous semblait clair que la publicité ne parviendrait jamais à financer à la fois les maisons de disques et les éditeurs des plateformes. Les majors elles-mêmes n'y ont tellement pas cru qu'elles ont exigées de soit-disant minimums garantis dont les montants sont en fait tellement élevés qu'il s'agit plutôt pour elles de presser le citron tant que des investisseurs fantasment et remettent le couvert tour de table après tour de table. Jusqu'au jour où le citron ne rend plus de jus. [Lire la suite]
En ces temps où il est de bon ton de porter aux nues les pirates, ces héros qui nous protègent de la méchante industrie du disque, il m'a semblé amusant de faire part de mon témoignage d'utilisateur récemment arrivé au téléchargement légal. Il y a quelques années, ma CD-thèque se trouvait quelque peu à l'abandon, faute de découvrir de nouveaux talents et aussi parce que plusieurs achats m'avaient déçu. Il y a un peu plus d'un an, un collègue de travail me (...)
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Jonathan Benassaya n'a pas participé à une table ronde au rendez-vous des professionnels de la musique numérique ce qui laisse immédiatement planer une rumeur sur le maintien dans ses fonctions du P-DG. Or, la société Deezer diffusait un communiqué de presse la semaine passée selon lequel Jonathan Benassaya gardait bel et bien ses fonctions de P-DG. Et pourtant déjà les premiers noms de potentiels successeurs, issus de l'extérieur, commencent à filtrer.
La raison de ce « big bang » ? Il paraîtrait que les premiers résultats des offres premium, lancées dans la foulée de la dernière levée de fonds, seraient décevants avec seulement 10 000 abonnés à l'offre payante et seulement 4000 souscripteurs à la formule de streaming en qualité Hi-fi.
Les utilisateurs, habitués à pouvoir personnaliser leur « radio » en temps réel, ne seraient pas mûrs ? La réponse se trouve ailleurs, dans les limbes, sans doute, des accords qui lient le n°1 de la musique en streaming et les majors de la musique ?
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Le MIDEM a ouvert ses portes. L'industrie de la musique est en ébullition. Les premières rumeurs vont déjà bon train (fermeture de Deezer ?). Pour en savoir plus, et plus encore , suivez le MIDEM depuis les coulisses avec Mondomix sur Twitter !