1900 euros : c’est certes moins que pour la vente aux enchères de la collection Saint-Laurent, mais c’est tout de même une belle somme. C’est à ce prix qu’est partie hier la lettre de Jean Moulin, mise en vente à Chartres. 80 personnes étaient présentes pour l’acquérir. Record de vente de l’après-midi, un livre de Roland Dorgelès, datant des années 50 et édité à 110 exemplaires. Il est parti pour 7 500 euros.
Bertelsmann va vendre, c'est fini, l'Italie, il n'en veut plus. Il n'en veut à moitié plus : ainsi, le groupe a annoncé mardi qu'il renonçait à ses intérêts dans les librairies du pays, avec la vente de 50 % de ses participations dans le club du livre Mondolibri ainsi que pour la librairie en ligne bol.it.
Et c'est ni plus ni moins à Mondadori, l'autre tenant des affaires que les parts ont été cédées pour 6,75 millions €. Le groupe d'édition italien se retrouve donc maître à bord pour 100 % ce qui est de la vente de livres dans ces établissements, de brique et de mortier ou pas. Un contrôle exclusif qui n'ira probablement pas sans poser quelques problèmes.
En outre, rappelons qu'après le décès de Mario Formenton, en 1987, qui dirigeait le groupe Mondadori, un certain Silvio Berlusconi, est parvenu, par le biais de sa holding Finivest, à s'approprier 50,24 % du groupe Mondadori. C'est d'ailleurs sa fille Marina qui préside la destinée de ce groupe d'édition.
Depuis des mois, l'actualité de Bertelsmann se partage entre les ventes et les abandons d'activités diverses et vairées. Seule l'ouverture de Place du livre, au Québec fin août 2009 avait mis fin à plusieurs mois d'annonces pour le moins inquiétantes.
Après le livre numérique, un nouveau genre fait son apparition : le livre multimédia, qui entretient le suspens de l'ouvrage papier à travers liens et clips vidéos en ligne.
Le rythme de vente semble s'accélérer. Google compte sur la mise à jour du terminal et sur un meilleur service après vente pour accentuer cette tendance.