Il est temps de revisiter l'histoire coloniale entre la France et l'Afrique sous l'angle imaginaire et non plus idéologique, propose l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, lauréat du prestigieux prix littéraire français Renaudot 2008 pour son Roi de Kahel.
Hier a donc été remis le prix Renaudot, qui dans la catégorie roman a vu récompensé Tierno Monénembo, pour Le roi de Kahel publié au Seuil. Mais une autre récompense probablement plus discrètement annoncée a vu la victoire de Boris Cyrulnik qui s'est vu remettre le prix Renaudot du meilleur essai pour Autobiographie d'un épouvantail, aux éditions Odile Jacob.
France Info vous propose de retrouver sur son site internet l'entretien entre Boris et Marie-Odile Monchicourt, qui s'est entretenue avec l'auteur, dans le cadre de sa chronique Histoire d'Hommes. Il suffit d'un simple clic pour la retrouver.
« Des paysans indiens, chassés de leurs montagnes andines, trouvent refuge dans des bidonvilles au nord de Lima au Pérou. En perdant leurs racines culturelles, et leur identité, ces hommes et ces femmes sont condamnés par les sociétés urbaines à survivre dans la honte de la pauvreté. Jusqu'au jour où l'une des leurs, une jeune lycéenne, en apprenant le français a accès aux ouvrages de Boris Cyrulnik. Elle en répendra le contenu dans toute sa communauté qui se reconstruira en se recréant une identité et une culture. »
Il a été récompensé lundi pour son roman «Syngué Sabour». Le prix Renaudot revient à Tierno Monénembo pour «Le roi de Kahel». » DOSSIER SPÉCIAL - La guerre des prix littéraires » L'interview vidéo de Atiq Rahimi
Belle récompense pour l'auteur de Syngué Sabour qui avait sérieusement entamé son allocation de réfugié pour, dès son arrivée en France, s'acheter l'Amant de Marguerite Duras. Le prix Renaudot, lui, vient d'être décerné au Guinéen Tierno Monénembo pour Le roi de Kahel.