Deux bateaux de pêche et leurs équipes de protection embarquées (EPE) ont repris la mer, aujourd'hui, au large des Seychelles. Le Drennec et le Glénan ont reçu auparavant la visite d'Hervé Morin qui s'est notamment intéressé aux conditions de vie des marins, civils et militaires, et les façons d'améliorer encore l'efficacité d'Orthongel.
Deux bateaux suspectés d'avoir attaqués deux bateaux français, le Drennec et le Goelan, ont été arrêtés, samedi après-midi, par les gardes-côtes seychellois.
Deux précautions valent toujours mieux qu'une. A 6 heures ce matin, une attaque de pirates a été déjouée au nord des Seychelles (à 300 km de Mahé et 1100 km des côtes somaliennes). Deux des navires de pêche de l'armement Orthongel, Le Drennec et Le Guénant ont été ciblés par deux, peut-être trois skifs. Comme vous l'expliquait ce blog pas plus tard qu'hier, l'implantation d'équipes de protection embarquée a évidemment empêché les pirates de faire la prise.
Deux bateaux suspects d'avoir causé l'attaque sur le Drennec et le Goelan ont été appréhendés, samedi après-midi, par les gardes-côtes des Seychelles. Ainsi que nous l'annoncions ce matin, un avion de surveillance maritime (un Merlin III luxembourgeois) des forces européennes Atalanta a tout de suite été envoyé sur les lieux (il était à 50 miles de la zone) et a repéré un bateau-mère et deux skiffs pirates, non loin de la position où avaient été attaqués les deux bateaux français, rapporte le QG d'Atalanta (1).