Du 1er mai au 17 mai se joue la pièce Robots
Maurizio Lazzarato fait partie de la mouvance Multitudes . Il a notamment participé aux actions et aux réflexions des “intermittents du spectacle ” en conduisant une importante “recherche-action” sur le statut des intermittents.
Son dernier livre, “Le gouvernement des inégalités”, a été construit a partir d’une enquête menée sur les conditions de travail, d’emploi et de [...]
La direction de la CFDT a gagné. Deux militants du mouvement intermittents et précaires ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour violation de domicile (sic), à la suite de l’occupation du siège de l’organisation syndicale il y a trois ans. Michel Roger, membre de la Compagnie Jolie Môme (http://www.cie-joliemome.org/), et Ludovic Prieur, animateur du site HNS-info, n’ont certes pas écopé d’une lourde peine : 2000 euro d’amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts à verser à la CFDT (qui en réclamait 1000). Mais le sursis représente une épée de Damoclès sur la tête de ces militants, comme un avertissement qu’ils feraient bien de se tenir à carreau. Et puis le principe est inacceptable : criminaliser la contestation est un grand pas vers la dictature. Ce verdict pourrait faire jurisprudence. Quels faits précis ont-ils valu à Michel et Ludovic cette condamnation ? Flash back opéré par HNS Info (http://www.hns-info.net/spip.php?article16439) : Le 19 avril 2005, une centaine de chômeurs, intermittents, retraités, allocataires de minima sociaux se rend au siège parisien de la CFDT. Par cette action, ils veulent dénoncer de nombreux accords signés par cette confédération syndicale et notamment ceux ayant trait au régime d’indemnisation des chômeurs, des précaires et des intermittents. Ils veulent rencontrer des dirigeants de la CFDT qui leur ont jusqu’ici toujours refusé un débat public contradictoire. En guise de débat et alors que le siège du boul...
Avant le réveillon du Nouvel An, des membres de la Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France ont passé les caisses d'un supermarché avec des chariots pleins. Qu'ils ont ensuite redistribué. Des actions similaires avaient déjà eu lieu à Rennes et à Grenoble.