La crise de confiance des marchés envers la soutenabilité des dettes grecque, portugaise et espagnole fait le bonheur des hedge funds. Seul un message fort des dirigeants de l'UE pourra mettre un terme à ces attaques spéculatives qui se répercutent sur l'euro.
Si certains tablent sur la Chine pour relancer la demande dans le secteur du luxe, les récentes mesures prises par le gouvernement chinois en vue d'enrayer la surchauffe ont nettement plombé le marché pétrolier durant la semaine qui vient des 'écouler.
Une tendance renforcée par les propos de Barack Obama concernant le secteur bancaire aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange, le brut pour livraison mars a reculé de 1,54 dollar ou de 2,02% à $74,54 le baril.
A Londres, le Brent a reculé pour sa part de 1,75 dollar ou 2,35% à $72,83.
Les investisseurs s'inquiètent en tout premier lieu du projet de réforme de l'activité des banques aux Etats-Unis. Les établissements financiers pourraient en effet réviser leur politique d'investissement dans les matières premières, dans un tel contexte réglementaire.?
Précisons à cet égard que le Président américain Barack Obama a annoncé jeudi qu'il voulait imposer de nouvelles règles aux banques, en vue de les empêcher de prendre des risques inconsidérés. Il souhaite notamment interdire à toute banque collectant des dépôts de spéculer sur les marchés pour son propre compte.
Or, ces annonces interviennent alors que l'autorité américaine de régulation des marchés des matières premières, la CFTC, vient de proposer des limites de positions aux plus gros opérateurs - les grandes banques - pour contrôler la spéculation.?
Les marchés redoutent par ailleurs que la Chine décide à nouveau de prendre des mesures en vue de limite...
La société de gestion alternative Man passe au peigne fin le profil de ses fonds sous-jacents.
Manière détournée pour Thyssenkrupp, géant allemand de l'acier pour espérer limiter ses coûts d'approvisionnements en tentant d'orienter les cours à la baisse ?
Le patron du groupe vient d'alerter dimanche contre le risque d'une bulle spéculative sur le marché des matières premières.
S'exprimant dans la presse allemande, le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS), Ekkehard Schulz s'est voulu alarmiste.
Affichant son inquiétude qu'après la bulle immobilière, une bulle des matières premières se produise.
Les spéculateurs et les jongleurs de la finance, qui opèrent allègrement avec des produits dérivés, sont en marche, a-t-il prévenu. Pointant ainsi du doigt les investisseurs qui se tournent vers les matières premières, considérées à l'heure actuelle comme des valeurs refuges dans un contexte de baisse du dollar.
Ekkehard Schulz a par ailleurs tenu à souligner que les prix des matières premières étaient négociés sur le marché comptant, donc à court terme, avec une livraison en générale deux jours ouvrés après la date de négociations. Un terrain propice à la spéculation ...
Le patron de Thyssen a par ailleurs estimé qu'il faudra attendre 2012 pour que le groupe revienne au niveau de 2007.
Durement impacté par la crise économique qui a fait dégringoler la demande mondiale d'acier, le groupe a publié mi-novembre une perte avant impôts de près de 2,4 milliards d'euros. Hors exceptionnelle, sa perte est ressortie à 734 millions d'euros.
Fin novembre, le sidéru...
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