Forex marché des devises

Nouvelle dévaluation du dong vietnamien par Hanoï(, 2010-02-14)

La banque centrale vietnamienne a décidé pour la deuxième fois en l'espace de trois mois de dévaluer le dong. La dévaluation opérée par les autorités est de 3,4%. Cette mesure est destinée, selon les autorités, à équilibrer l'offre et la demande sur le marché des devises tout en contrôlant le déficit commercial. Les analystes s'inquiètent en effet beaucoup de l'accentuation du déficit commercial du pays et d'un regain d'inflation depuis le début de l'année. Après un pic en 2008 (23% d'inflation), la banque centrale était parvenue à ramener la hausse des prix à 6,88% en 2009. Cependant, les chiffres de janvier dernier ne sont pas vraiment rassurants pour l'année qui s'annonce. En effet, l'inflation a atteint 7,62% sur un an le mois dernier. De plus, le déficit commercial continue à s'accentuer, atteignant près de 12,2 milliards de dollars en 2009, notamment du fait des attaques contre le dong. Depuis la fin de l'année 2009, les autorités vietnamiennes mettent tout en oeuvre pour sortir l'économie du pays de la crise. Cependant, les résultats tardent à arriver. Fin novembre, la banque centrale avait déjà dévaluer le dong de 5,44%. Toutefois, les économistes avaient, à ce moment là, prévenu que cette mesure ne suffirait pas, à elle seule, à contrer les attaques contre le pays. La spéculation met depuis plusieurs mois l'économie vietnamienne en péril alors que les autres économies de la région (notamment la Corée du Sud ou encore le Japon) ont mieux résisté à la crise économiq...

L'euro chute à 1,3595 dollar après l'emploi américain(, 2010-02-06)

L'anxiété de ce matin sur le marché des changes n'était pas simulée. En effet, pour la première fois depuis huit mois et demi, la monnaie unique européenne est tombée sous le seuil de 1,36 dollar, peu après la publication des chiffres très décevants de l'emploi outre-Atlantique. Depuis plusieurs jours, la monnaie unique européenne accumule les déboires. D'abord, la situation budgétaire des pays membres de la zone euro continue de peser sur le taux de change de l'euro. Même si le cas de la Grèce est en passe d'être résolu, le pays étant presque sous tutelle de Bruxelles désormais, les cas du Portugal et de l'Espagne se profilent à l'horizon. Nombreux sont les investisseurs qui craignent que certains gouvernements européens ne pourront pas faire face seuls à un assainissement des finances publiques. Le seul recours pourrait alors être le Fonds Monétaire International. Surtout, l'euro a encore perdu du terrain aujourd'hui face au billet à cause de la publication des chiffres de l'emploi américain. En raison des chiffres inquiétants des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage publiés hier, les investisseurs s'attendaient au pire, renforçant l'aversion pour le risque sur le marché des changes. Ils n'ont pas été déçus puisque l'économie américaine a détruit en janvier 22 000 emplois. Certes, les destructions d'emploi furent moindres qu'en décembre, permettant un léger repli du taux de chômage en dessous de 10% mais l'inquiétude restait palpable cet après midi sur les pl...