Son dernier livre prédit que la fin du pétrole bon marché, sur lequel notre monde économique fonctionne, entraînera la fin de la mondialisation. (ARGENT)
L'Agence internationale de l'énergie a décidé de réunir les acteurs du marché pétrolier en février. Au centre des débats : la spéculation, qui entraînerait une surévaluation des cours du brut. Le régulateur américain veut limiter l'ampleur des positions prises par les banques et les fonds d'investissement sur les marchés du pétrole et du gaz naturel.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Si le cours du pétrole avait nettement fléchi la semaine dernière, le prix du baril a terminé en hausse lundi à New York.
Sans toutefois retrouver son niveau de lundi dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en mars a ainsi achevé la séance à 75,26 dollars, en hausse de 72 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Raisons principales avancées par les analystes : le marché semble avoir rencontré une certaine résistance autour de 74 dollars le baril de WTI, valeur atteinte brièvement à l'ouverture du marché à New York Le cours du pétrole se reprenant à la suite et tout au long de la journée.
Le léger affaiblissement du dollar a également soutenu le marché, rendant le pétrole plus attractif pour les investisseurs dépourvus de monnaie américaine.
Certains experts pointent le fait que les fondamentaux ne semblent pas avoir influé sur la hausse, estimant que le marché réagit actuellement par corrélation avec la Bourse et le marché des changes.
Rappelons que durant les trois derniers jours de la semaine qui vient de s'écouler, le baril avait perdu 4,60 dollars. Facteurs prépondérants : le niveau élevé des stocks observé aux Etats-Unis, les mesures prises par la Chine en d'éviter une surchauffe de son économie et la politique de Barack Obama concernant les banques US.
A surveiller de près également : la situation au large de Port Arthur, au Texas, après la colli...
Depuis longtemps on nous affirme que le pétrole va manquer. Déjà en 1913 le Bureau des mines aux Usa affirmait qu'il n'y en avait plus que pour 40 ans de réserves. En 1972, le Club de Rome publie Les limites de la croissance, estimant que les réserves seraient épuisées à la fin des années 1990. Aujourd'hui certains affirment que les réserves de pétrole sont épuisées, d'autres affirment que ces réserves s'épuiseront d'ici quelques années. La quantité (...)
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Economie