Tony Blair a assuré, vendredi devant une commission d'enquête sur l'Irak, que Saddam Hussein menaçait le monde avec des armes "terrifiantes".
Mensonge, coup en douce, mise en danger du peuple britannique pour satisfaire une alliance avec Bush. Tony Blair voit s'alourdir la liste de reproches à son encontre concernant la guerre en Irak. Va-t-il en sortir vivant ? Rien n'est sûr (Edition internationale)- La guerre en Irak, quel bilan pour la Grande-Bretagne ? En six ans, 179 soldats britanniques sont morts, et aucune arme nucléaire n'a été découverte. Ce scandale a notamment joué dans le départ anticipé de Blair (...)
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Le Petit Journal
L'invasion de l'Irak aurait été justifiée même si la présence d'armes de destruction massive n'avait pas été prouvée, a estimé l'ex-premier ministre britannique Tony Blair qui avait engagé son pays dans la guerre en 2003.
Tony Blair va devoir affronter des témoignages précis laissant à penser que le Premier Ministre a souhaité s'émanciper délibérément des lois internationales dans le conflit irakien.
Le principal Conseiller Juridique du Gouvernement Britannique aurait informé en 2002 Tony Blair que l'action en Irak serait contraire aux lois internationales.
Peter Goldsmith aurait même écrit à Tony Blair huit mois avant le début de l'invasion en Irak.
Mais Tony Blair aurait refusé d'en tenir compte.
Tony Blair aurait exigé des arguments pour justifier le conflit. La commission d'enquête tiendra ses auditions publiques jusqu'en février 2010 et rendra son rapport fin 2010.