Du réveil matin à la télécommande, les batteries sont utilisées quotidiennement de façon fiable. Cependant, celles-ci présentent deux inconvénients : elles sont encombrantes et lourdes. Pour palier à ces défauts, les scientifiques de l'Institut Fraunhofer des nanosystèmes électroniques (ENAS) à Chemnitz ont développé, en collaboration avec des chercheurs de l'Université technique de Chemnitz (TUD) et de la société Menippos, une batterie d'une épaisseur de moins d'un millimètre et d'un poids de moins d'un gramme.Le procédé de fabrication de la nouvelle batterie est encore plus remarquable que sa taille. Les batteries sont pour ainsi dire imprimées grâce à une technique de sérigraphie [1]. Une raclette d'impression possédant un côté en plastique souple permet d'appliquer la pâte d'impression sur le substrat au travers d'un réseau de mailles ouvertes. Un cache recouvre les emplacements qui ne sont pas imprimés. Grâce à ce procédé, des quantités relativement grandes de pâte d'impression peuvent être appliquées - les couches unitaires ont une épaisseur proche de celle d'un cheveu.La batterie ne contient pas de mercure et elle est ainsi non polluante. Sa tension électrique atteint 1,5 V en fonctionnement normal. En branchant plusieurs batteries les unes à la suites des autres, des tensions de 3 V, 4,5 V ou 6 V peuvent ainsi être obtenues. La nouvelle batterie est constituée de plusieurs couches, dont une anode en zinc et une cathode en manganèse. Une réaction chimique d'oxydoréduct...
On pensait avoir atteint les limites de ce que l'on pouvait faire avec des batteries à base de lithium. Des chercheurs canadiens ont pourtant réussi à développer un moyen de leur faire stocker trois fois plus d'énergie. Une fois encore, le secret réside dans les nanotechnologies qui permettent d'assembler des structures nanoscopiques avec une grande régularité et ainsi améliorer considérablement les surfaces d'échange actives. Ils ont déposé un brevet décrivant les moyens d'améliorer considérablement les performances de la cathode de ces batteries et comptent continuer à travailler sur une cathode composée de carbone mésoporeux.Comme toujours avec les nanotechnologie, le plus dur reste à faire, réussir à fabriquer de manière industrielle et à un coût raisonnable ces produits.
Une équipe de chercheurs du MIT (institut technologique du Massachusetts) vient de mettre au point une nouvelle batterie, plus exactement une nouvelle cathode, laissant entrevoir des applications commerciales importantes. Cette cathode, qui compose partiellement une batterie, serait ultra-conductrice de par la présence de virus évoluant autour de nanotubes de carbone. Ainsi il serait possible de stocker trois plus d'énergie que les batteries traditionnelles, mais avec un cycle de charge/décharge moins important (100 contre 300). Mais avec des coûts de fabrication moins élevés et des matérieux non polluants, ce taux de 300 pourrait être compensé. En outre une autre équipe de cherches du MIT ont également mis au point une batterie se rechargeant en une dizaine de secondes. Deux prouesses qui, combinées, pourraient donner naissance à de nouveaux usages, et conditionner l'évolution des marchés. Plus d'informations (en anglais) sur le site du MIT (http://web.mit.edu/newsoffice/2006/virus-battery.html)
La secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno a reçu les industriels concernés par la fabrication de chlore par électrolyses à cathode de mercure pour leur demander d'accélérer la réduction des ém...